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Mon travail plastique


Autour des années 1980, je délaisse la figuration mode d’expression pratiqué depuis quinze années.


J’ai essayé de traiter autrement les paysages que j’avais peints à l’aquarelle ou à l’huile. La nature, les éléments l’eau, le feu, la terre, l’air et le bois seront mon champ d’investigation. Ce dernier me conduira à la quête des arbres, des suberaies pour prélever leurs empreintes à l’aide de grands draps. Mon enfance passée dans le milieu rural, les terres agricoles ont fait germer toutes les saveurs visuelles, olfactives et vitales qui me semblent essentielles au bonheur, au mien.


 

Petit à petit, des écritures vont naître autour de la verticale, l’horizontale. Le papier, en l’occurrence le papier hygiénique va venir se greffer à ces expériences. Je vais l’intégrer à mon travail. Il va m’intéresser et je vais en rechercher tous les possibles : entre autre sa transparence, sa matière. Le kraft que je transforme en une peau parcheminée par une « cuisine » est alors utilisé afin que la lumière illumine mes personnages (femmes, anges,...) lors d’installations. Dernièrement, le papier japon et les encres de chines sont l’objet de mes recherches.

L’imaginaire transforme tous ces « états » d’avant et de pendant le faire, le créer. Ils sont les mémoires où adviennent  s’inscrire de nouveaux signes. Des champs d’eau, de feu naissent. La peinture comme une manière de vivre, chemin de remises en question, découvertes, doutes, certitudes, prières, métissage de  mes peurs, bonheurs. Urgence à peindre, dire, partager. Toujours cherchant entre abstrait et figuratif d'entretenir le mystère.

ANNICK DAULIACH

P  E  I  N  T  U  R  E

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